14/01/2008

Politisation

D’un coté, l'UMP affirme avec Patrick Devedjian qu' "Il faut politiser ces élections. Les électeurs doivent savoir que s'ils votent pour une liste de gauche, fût-ce pour un candidat très sympathique, ils s'exposent à une augmentation des impôts et à une mauvaise gestion"

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33811387@7-37,0.html

http://www.lesechos.fr/info/france/4669020.htm

de l’autre, Ségolène Royal se propose de relever le défi en appelant à un vote sanction contre un président "désinvolte", "exhibitionniste" et "qui vit comme un milliardaire".

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/01/14/01002-20080114ARTFIG00286-sarkozy-et-royala-nouveau-face-a-face.php

Il semble ne plus rester beaucoup d’espace pour la réflexion personnelle et le libre arbitre, l’essence même de la démocratie.

Mais cette tactique de campagne ne fait l'unanimité ni à gauche, ni à droite, laissant apparaître que ces deux appareils présentent un front moins monolithique que lors du scrutin présidentiel – entre autres pour Bertrand Delanoë ou Jean-Pierre Raffarin :

http://www.francesoir.fr/politique/2008/01/14/mairie-de-paris-les-ambitions-de-delanoe.html

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33862988@7-37,0.html

De plus, un sondage LH2 à paraître aujourd’hui dans Libération indique que les Français ne seraient pas sur la même ligne que les états-majors des deux partis régnant sur l’assemblée nationale : 79% d'entre eux voteront en fonction d'enjeux locaux et 72% estiment que le chef de l'Etat "ne devrait pas s'impliquer dans la campagne".

Tenterait-on une fois de plus de nous vendre la forme afin de mieux nous détourner du fond?

Les électeurs devraient le dernier mot. En principe.

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