24/02/2010

Quand on n’a pas d’idée, faut-il faire une campagne ad hominem ?

L’attristant épisode de la cabale orchestrée contre Ali Soumaré montre que la campagne mise en place par l’UMP en Ile-de-France semble plus guidée par de mauvais réflexes que par une réflexion ou une vision politique.

L’affaire, lancée opportunément un vendredi à l’heure de la fermeture des greffes, fait « pschitt » et se retourne contre l’envoyeur quand la procureure de Pontoise précise que les informations avancées par les élus UMP n’étaient pas publiques, imposant un exercice de rétropédalage semant le trouble jusque parmi les membres du Gouvernement ou à la tête de l’UMP, pourtant accoutumés à l’exercice par le style de gouvernance imposé depuis 2007.

Le temps des écoutes de l’Elysée et autres « boules puantes » (que s’était refusé à utiliser le Général de Gaulle lors de la campagne de 1965) a décidément la vie dure…

Le dévoiement de services de l’Etat sous des pressions politiques démontre une fois de plus la nécessité de plus d’indépendance et de transparence dans l’accomplissement de ces missions, en particulier la Justice.

Je ne sais pas si la liste qu’Ali Soumaré mène en Seine-Saint-Denis bénéficiera des errements de l’UMP, mais je sais pour quel parti je ne voterai pas aux prochaines élections.

03/02/2010

Simulateur des élections régionales (scrutin de liste à deux tours les 14 et 21 mars 2010)

Voici ci-dessous une feuille de calcul du scrutin de liste à deux tours permettant de simuler les élections régionales avec jusqu'à 9 listes passant le seuil des 10% (ou 5% pour le second tour).

Les données à simuler peuvent être modifiées dans les cases sur fond orange (suffrages pressentis D6 :D14, nombre de sièges à répartir D3 - par exemple selon les différentes circonscriptions, en H2 le seuil de 5% ou 10%, ou encore en L2 la prime majoritaire de 25% sauf en Corse ou elle est de 17.5%). Au bout de quelques secondes le nombre de sièges obtenus par chaque liste (la feuille peut aussi être sauvée et manipulée localement pour plus de souplesse).

Il est possible d'entrer un jeu de données pré saisi dans la feuille, par le numéro en case B4 (1=données de simulation, 2 à 18 résultats de sondages récents, 19 à 23 résultats d'élections antérieures). D'autres jeux de données pourront être ajoutés ultérieurement.

NB: les calculs d'attribution des sièges étant approximatifs (il est difficile de prendre en compte toutes les règles, par exemple l'âge des colistiers), il faut vérifier qu'un cas d'égalité des quotients calculés (cas très improbable lors d'une élection de cette ampleur) n'a pas entraîné une erreur d'attribution de sièges. Quand ce cas se produit, c'est indiqué par l'affichage de "problème" en case D22 (on peut le vérifier par un nombre total de sièges attribués supérieur au nombre de sièges disponibles). Pour éviter cette situation, il faut modifier très légèrement la valeur des suffrages de façon que les quotients intermédiaires qui donnent lieu à attribution de sièges (visibles plus bas dans la feuille) ne soient pas strictement égaux.


On pourra vérifier l’impact de l’émiettement, plus sensible dans les régions ayant un nombre de Conseillers plus faible (l’effet du seuil de 10% ou 5% et du quotient correspondant à un élu), et la variabilité en terme du nombre d’élus liée au faible nombre de sièges dans chaque circonscription (par exemple les effets de bord résultant des quotients des autres listes dans les seuils pour obtenir 1 élu supplémentaire pour une liste donnée).

Pour étudier la ventilation par département des élus d’une liste régionale, il est possible de simuler (1 dans B4) en entrant 0 comme prime majoritaire (L2) et comme seuil (H2), puis le nombre de sièges à répartir (D3) et les suffrages obtenus dans les départements de la région (D6 :D14): la répartition est alors effectuée comme pour un scrutin proportionnel à la plus forte moyenne sans prime majoritaire.