en lieu et place de la voix du peuple souverain…
La Démocratie n’en sort pas grandie, et on peut s’interroger sur qui y trouve son intérêt. Certainement pas le citoyen, qui constate qu’une occasion de sortir par le haut de la crise initiée le 29 mai 2005 s’échappe.
Au PS on hésite entre la politique de la chaise vide, tenter d’arracher un nouveau referendum, ou une pirouette. A l’UMP, la tentation est grande d’user de cette occasion, s’il en fallait, d’augmenter la confusion dans les rangs adverses.
Le projet de modification de la constitution visant à permettre la ratification du traité « simplifié » est à l’étude, mais les implications du vote du congrès le 4 février me semblent beaucoup plus vastes.
Je ne pense pas que la légitimité puisse s’acquérir par des manoeuvres au 21eme siècle, pas plus au plan européen qu’au plan national ou local.
16/01/2008
La voix parlementaire
Publié par
Nicolas Mauduit
à
15:35
tags: démocratie, Europe, participative
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