Après Darcos, Hortefeux, Karoutchi, Devedjian : quelques jours avant le premier tour c’est la grande parade des ultras sarkozystes à Nogent.
Et la liste s’allonge si l’on énumère ceux qui n’ont pas fait le déplacement mais juste envoyé leur photo, dont le maire sortant empli nos boites aux lettres avec obstination : le Président de la République – malgré sa popularité toujours plus basse et le peu de confiance que lui accordent nos concitoyens «pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays», Fillon, Borloo, Bertrand rien que sur le tract d’aujourd’hui…
On peut légitimement s’interroger sur le désœuvrement ou la motivation de tous ces hauts personnages de l’état à voler au secours du maire sortant de notre petite ville, alors que les casseroles résultant de sa gestion dispendieuse et opaque semblent chaque jours plus lourdes a traîner.
Si je peux comprendre – sans l’excuser - l’intérêt politicien d’une manoeuvre coûteuse pour tenter d’influer les élections à Pau, l’enjeu n’est tout de même pas du même ordre chez nous. Par quel tour de passe-passe le maire sortant est-t-il parvenu à mobiliser ainsi la fine fleur du sarkozysme avec un bilan pareil ?
Le mystère s’épaissit… en attendant que le verdict des urnes fasse tomber ces gesticulations de fin de règne dans l’oubli.
07/03/2008
Much ado about nothing ?
Publié par
Nicolas Mauduit
à
18:27
tags: éthique, investiture, Nogent, politisation, popularité, soutien, transparence
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