30/01/2008

Les dessous de Nogent

Je ne connais pas grand chose en géologie (c’est un euphémisme), mais comme l’urbanisme de notre ville repose sur le sous-sol, je m’y intéresse.

D’un point de vue géologique, on appelle Marne une roche sédimentaire comportant un assemblage de calcaire et d’argile, que l’on nomme avec une composition en argile décroissante : argile marneuse, marne argileuse, marne, marne calcaire, calcaire marneux. La combinaison de ce type de sous-sol avec d’autre matériaux comme le gypse a une influence sur sa stabilité. Par exemple, la susceptibilité du terrain vis à vis du retrait gonflement est considérée comme forte dans le cas de marnes « supragypseuses » (c’est un risque identifié concernant les marnes blanches de Pantin ou les marnes bleues d’Argenteuil, selon le rapport final d’aléa retrait gonflement dans le Val-de-Marne).

D’autre part, il est communément admis que l’hydrogéologie est très influencée par l’urbanisation. A Nogent, commune directement concernée par le Plan de Prévention des Risques, ce type d’effet aurait été observé entre autres à l’occasion du percement du tunnel de l’A86 (je ne sais pas si à ce jour une position officielle est définitive sur cette question).

J’ai noté que récemment des constructions anciennes s’étaient rapidement et très sérieusement fissurées, par exemple coté sud de la Grande rue Charles de Gaulle au niveau du commissariat municipal (en bordure de la zone d’aléa fort de la carte d’aléa ) :

La concomitance de l’évolution récente de l’urbanisme dans ce quartier et de ce type de dommages me pousse à me poser les questions suivantes :
- les constructions nouvelles ont-elles un impact sur la stabilité du sous-sol du voisinage (par exemple lorsque des fondations R-2 viennent en remplacement d’habitat de fondations moins profondes, ou lors de modifications de l’étanchéité de surface) ?
- des études adéquates ont-elles été préalablement menées du point de vue de la stabilité du sous-sol, non pour les seuls bâtiments projetés mais aussi pour le voisinage ?
- qui est responsable le cas échéant des dommages subis ?

et d’un point de vue prospectif, puisque nous sommes en période électorale : ces questions sont-elles adéquatement prises en compte dans les différents schémas de « densification » repris par certains candidats, par exemple des grands axes de Nogent?

29/01/2008

Où sont les valeurs ?

D. Bouton (président de la Société Générale, auteur voici quelques années d’un rapport sur la bonne gouvernance d’entreprise… cela ne s’invente pas), est sur un siège éjectable, après la mise au jour au sein de l’établissement qu’il dirige d’activités émanent d’un employé ayant mis en jeu des sommes colossales en dépit de tous les contrôles supposés les encadrer, sommes de l’ordre de la totalité de la collecte de l’impôt sur le revenu dans notre pays – et il ne serait pas un cas isolé… On peut aussi noter que la perte pour la Banque se traduira aussi par un manque à gagner pour l’Etat (environ 1.6 milliard d’impôt sur les sociétés).

Pendant ce temps, le moral des ménages français – ceux qui payent des agios dès que leur compte est dans le rouge - est à –34, le niveau le plus bas depuis la création de l’indice par l’Insee en 1987 : un dommage collatéral du choc de confiance ?

En marge d’une discussion concernant ce qui est devenu l’affaire Société Générale, ce matin dans Inter Activ’ (29/01/07 autour de la minute 15 sur 18) sur France Inter Jean Arthuis s’est félicité du signe de « maturité politique » pour nous tous donné par Eric Woerth, Ministre du Budget, qui accepte désormais de débattre de la TVA sociale. Certes, mais ce dernier persiste à considérer possible l’objectif de croissance 2008 de 2.25% auquel notre Ministre de l’Economie se raccroche comme à une bouée de sauvetage (réflexe d’une carrière antérieure ?) avec une pratique forcenée de la méthode Coué - elle qui jugeait la veille du krach « Société Générale » que les "banques françaises sont solides"… en tout cas aussi solides que leur maillon le plus faible si un seul employé peut réduire à néant le bénéfice d’une année. Cerise sur le gâteau, la ministre aurait été au courant dès le 20 janvier, si l’on en croit Europe1.

Il reste un peu de chemin à parcourir vers une pleine maturité politique pour nombre acteurs de la vie publique, que cela soit au sommet de l’état, ou à la tête de notre municipalité… A Nogent, le maire sortant répugne à parler de la dette : malgré les très fortes augmentations d'impôts que nous avons connues sous sa mandature, la dette elle aussi a beaucoup augmenté (celle de la ville, et celle de l'agglomération de communes). Pour donner le change, par exemple lors de la présentation du budget primitif du 17 décembre dernier, deux transparents sur les 104 étaient fallacieusement intitulés "Dette" mais ne parlaient que des intérêts de la dette ou de l'annuité de remboursement, pas du montant de la dette. Le plus inquiétant n'est pas tant la situation de la dette de la ville que la désinvolture avec laquelle elle est considérée, avec le risque de la même dérive sur le plan local que ce qui est constaté sur le plan national appuyée par des arguments du genre "Nogent n'est pas assez endetté". Comme si on pouvait n'être pas assez endetté!

La dette, que ce soit celle de l’état, celle de Nogent ou de la communauté d’agglomération de la Vallée de la Marne, c’est celle de tous les concitoyens (et de leurs enfants), ce sont eux qui en supportent la charge et qui la rembourseront, intérêts et principal : il n’est pas responsable de la leur cacher.

Je crois qu’il faut savoir regarder les choses en face, et comme il fallait avoir le courage de parler de la dette de l’état pendant la campagne présidentielle, il ne faut plus nier que la mondialisation change l’économie française, et que le déclin entamé voici un quart de siècle ne peut que s’aggraver tant que l’on gardera une politique d’autruche. Il va falloir arbitrer entre l’essentiel et l’accessoire (au plan national comme au plan local), se concentrer sur la création de valeur (pour nos concitoyens, et aussi pour le reste du monde). Nos marges de manœuvres déjà faibles se réduisent de jour en jour.

Il va falloir se préparer à un dur retour à la réalité après les municipales.

27/01/2008

Corinne Lepage candidate à Nogent ?

Quelle ne fut pas ma surprise hier de découvrir sur le tract distribué par la liste Nogent Passionnément la photo de Corinne Lepage en première place, moi qui croyais qu’elle était candidate à Paris dans le 12ème …

S’agit-il d’un scoop, d'un soutien (officiel ou non), d’une subtile approche marketing basée sur un amalgame subliminal? pas un mot dans le document expliquant la présence de la photo de la fondatrice de CAP 21 en tête du tract.

23/01/2008

Et 1, et 2, et 3 ….

Nogent2008.com est maintenant en ligne… et vous pourrez, si vous le souhaitez, y « Retrouver sur votre WEB-TV Jacques J.P Martin » et apprécier jusqu’à plus soif le maire sortant dans son interprétation de « ma déclaration de candidature 1ère partie » (je crains les séquelles).

Si je suis peu féru de séries, j’ai trouvé par hasard un court métrage mettant en scène le même acteur, bien plus à l’aise sur son sujet de prédilection : Un maire en béton, Nogent-sur-Marne (une production pmebtp, cela ne s’invente pas).

Dépolitisation

Après avoir « testé » le concept une quinzaine de jours, la politisation du scrutin municipal est maintenant reléguée au second plan, au moins pour le chef de l’Etat, selon un article d’hier dans le Figaro

Les sondages (en particulier dans l’électorat « de droite » ) seraient-ils passés par là ?

Il n’en reste pas moins prêt à faire un petit crochet, au nom de « l’amitié » - qu’elle date de trente ans ou un peu moins - par Bordeaux et Pau, où François Bayrou a dénoncé la « gabegie d’argent public » de ce déplacement.

De toute façon, à Nogent, la situation et le vaste panel des candidats sont tels qu’il reste peu d’espace pour une politisation artificielle.

Communication : urgent ?

Une recherche sur la toile concernant Nogent-sur-Marne vient de me retourner parmi les réponses la petite annonce suivante, à laquelle il faut répondre avant la fin janvier :

La ville de Nogent-sur-Marne recrute un rédacteur (h/f) pour son service communication. Emploi permanent. Travail à temps complet. Rémunération statutaire + régime indemnitaire. Recrutement immédiat.
Missions :
Rédaction des publications de la Ville, sous la responsabilité du directeur de la communication.
(…)

Adresser les candidatures avant le 30/01/2008 à Monsieur le Maire de Nogent-sur-Marne

Le site de notre ville n’en fait pas état, est-ce une erreur ou la prise de conscience subite de pallier un besoin urgent ? Quoi qu’il en soit, je ne crois pas que nos concitoyens ressentent la même urgence de recruter dans le service de communication, à moins de deux mois des élections municipales.

Le 22 à Nogent? – ne coupez pas…

Nogent 2008 bientôt en ligne… Nogentaises et Nogentais auraient sans doute préféré qu’il en fût autant des finances de leur commune.

En attendant le programme, il nous est déjà donné le slogan du maire sortant :
"Une ville pour tous les Nogentais, acteurs de leur ville "

Si la première partie va de soi, la seconde dans ce contexte « spectacle » très à la mode au niveau national me fait penser à un autre grand acteur du passé :

Nouveau blog, nouveau centre…

Un nouveau blog est apparu dans la constellation nogentaise. Le premier article qui y figure fait référence à un article des Echos du 18 janvier sur le thème que François Bayrou a eu le courage de porter au cœur du débat lors des élections présidentielles : la dette.

Si ce premier article ne décline pas ce sujet sur l’usage et la gestion passés et à venir de la dette à Nogent ou dans sa communauté d’agglomération, nul doute que cette question fait partie des points importants pour l’avenir de notre ville, et que nos concitoyens la prendront en considération au moment d’exercer leur choix en mars prochain.

20/01/2008

Respect des règles

Je viens de prendre connaissance du nouveau tract de l’un des candidats.

Avant même que je ne puisse approfondir son contenu, un point a immédiatement attiré mon attention : il y est fait plus d’une quinzaine de références aux Nogentais (dont deux fois dans les passages d’apparence manuscrite), mais sans la majuscule qui, selon l’usage, marque le début du nom des habitants d’une ville.

Un point de détail, traduisant tout au plus un défaut de concertation au sein d’une équipe qui cherche à se mettre en place, voire un peu de précipitation pour un document pourtant destiné à représenter toute une équipe auprès des Nogentais ?

Ou bien serait-ce un choix politique ? Un proviseur (certes « en retraite ») figurant en bonne place sur la première page, on pourrait penser qu’il s’agit d’un choix délibéré : une astuce typographique destinée à attirer l’attention sur « le respect des citoyens et dans l’indépendance d’esprit qui l’anime. »

Cette campagne a de quoi laisser perplexe…

19/01/2008

Grandeur et permanence

0.33€ le m2 de loyer mensuel pour une permanence, c’est trop ou trop peu.

Selon la loi n°88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique (voir en particulier l’article 11-4), la ville de Paris est tenue de demander des loyers «correspondant rigoureusement à la valeur du marché» - mais Jean Tibéri, maire du 5ème, vient d’être condamné pour avoir refusé de payer l’alignement du montant du loyer correspondant à sa permanence depuis 2006 (Cf. articles du 10 et 11 janvier 20Minutes et Europe1)

Heureusement, ce n’est pas à Nogent que de tels abus se produiraient…

http://debaeckernogent.canalblog.com/archives/2008/01/16/7586768.html#trackbacks

Nogent 2008 en construction

L’équipe du maire vient de me distribuer son tract intitulé « écrivons ensemble le contrat municipal 2008-2014 », et où il est fait référence dès la seconde phrase au site Nogent2008.com, décrit comme l’outil – avec sa permanence… - lui permettant de « (…) rester (…) fidèle à sa façon de vivre la politique municipale au quotidien (…)».

Je le consulte, et constate que c’est effectivement un très bon résumé de la mandature du maire sortant, et probablement de son programme :


16/01/2008

La voix parlementaire

en lieu et place de la voix du peuple souverain…

La Démocratie n’en sort pas grandie, et on peut s’interroger sur qui y trouve son intérêt. Certainement pas le citoyen, qui constate qu’une occasion de sortir par le haut de la crise initiée le 29 mai 2005 s’échappe.

Au PS on hésite entre la politique de la chaise vide, tenter d’arracher un nouveau referendum, ou une pirouette. A l’UMP, la tentation est grande d’user de cette occasion, s’il en fallait, d’augmenter la confusion dans les rangs adverses.

Le projet de modification de la constitution visant à permettre la ratification du traité « simplifié » est à l’étude, mais les implications du vote du congrès le 4 février me semblent beaucoup plus vastes.

Je ne pense pas que la légitimité puisse s’acquérir par des manoeuvres au 21eme siècle, pas plus au plan européen qu’au plan national ou local.

15/01/2008

Le grand pari

Affluence record hier soir au débat du Forum Nogentais (intitulé Logement, transports, pollution, inégalités, développement… : comment rééquilibrer la Région parisienne ?), les retardataires ont du rester debout – il faut dire que les candidats aux municipales étaient venus en rangs serrés.
Un exposé à la fois concis et précis de Vincent Fouchier (vice-président de l’IAURIF et coordonnateur du nouveau SDRIF) et de Pierre Mansat (adjoint au maire de Paris).

D’un coté, une approche plutôt technocratique présentant la panacée du moment pour résoudre les défis et incertitudes multiples que représente le quart de siècle à venir pour l’Ile-de-France (sociaux, environnementaux, infrastructuraux, démographiques, économiques, etc.…), et qui tient en un néologisme : la densification.

Il fût énoncé que ce remède est inévitable d’après les projections, et d’ailleurs qu’une enquête publique sans précédent a été menée (résultats à paraître d’ici quelques jours - 55 000 foyers consultés sur les 4 500 000 du bassin de population concerné), de plus une pédagogie d’envergure non moindre a été mise en place, et donc qu’il n’y a plus qu’à prendre la décision politique… Certes. L’orateur a toutefois nuancé la marge d’erreur des projections en rappelant que dans les années 60, époque de la planification des villes nouvelles, une population de 17M d’habitants était projetée pour l’an 2000 – et nous sommes autour de 11M aujourd’hui.

De l’autre, un constat un rien désabusé du risque de blocage que représente la gouvernance nécessaire à l’application d’un tel schéma , car depuis les années 60 la décentralisation a fait son chemin. L’obstacle ne se posait pas en Espagne, ou l’état seul a pu décider de la réalisation à Madrid en quelques année un métro comparable à celui de Paris.

L’approche prônée est plus politique, mais a le mérite de ne pas éluder un levier clé : le financement. Le maire de Paris propose de mettre la main au budget et de partager « sa » taxe professionnelle avec les communes alentours pour certains projets (par exemple un métrophérique transverse qui relierait les lignes existantes par une ceinture située à 6 ou 7 km du périphérique comme projet fédérateur) – à condition que les communes « riches » du 92 fassent de même.

Les questions ont bien sur fusé concernant qui la santé publique (le progrès technologique y remédierait), qui la qualité de vie… D’un point de vue quantitatif des objectifs ont été cités (j’ai noté 10m2 d’espace vert par personne, 35 logements à l’hectare – contre 30 au Royaume-Uni), le concept de polycentricité (zone densifiées sur 1000m autour des gares, par exemple). Notre maire a fort justement fait remarquer (pour une fois que je suis d’accord avec lui, je dois lui en donner acte) que le taux d‘emploi varie presque du simple au double entre les Hauts-de-Seine (ou Paris) et le Val-de-Marne, et que le développement économique est un aspect incontournable – à quoi il fut répondu qu’ il est plus facile d’agir sur le levier des logements, car «on ne décrète pas des emplois », mais que bien sur il allait être fait en sorte que les emplois suivent les zones « densifiées » …

Une étape du raisonnement m’a peut-être échappé ou n’aura pu être évoquée faute de temps, mais la cohérence de l’argumentation d’ensemble m’a laissé perplexe. Quant à la méthode prônée visant à tout mettre en place « rapidement » afin d’obtenir un basculement global en minimisant la période de transition, elle ne m’a pas convaincu. En aparté, j’ai demandé s’il était envisageable de tester d’abord sur des zones pilotes qui pourraient essaimer ultérieurement, avec un engagement moindre et laissant la possibilité au nouveau schéma de remporter l’adhésion chemin faisant tout en laissant plus de marge pour faire machine arrière : oui, tout est possible… était-ce un message subliminal ?


Je ne juge pas ici de la pertinence de la solution proposée au problèmes actuels et projetés, même s’il serait probablement instructif de savoir si des alternatives à la densification ont été considérées et pourquoi elles ont été rejetées, mais il me semble que l’acceptation par les populations concernées une fois mises au pied des murs est un élément clé de la réussite d’un tel plan. C’est bien d’une question de société qu’il s’agit, voire de civilisation puisqu’il est à la mode de galvauder, touchant à presque tous les rouages de son fonctionnement au quotidien. Si le schéma prévu n’est pas suffisamment bien toléré par les acteurs de cette société, il sera rejeté in fine, et le coût d’un rejet ne rendra pas plus facile la mise en place d’autres mesures. Il est crucial de ne pas l’engager à la légère.

Un tel enjeu ne peut pas se jouer sur un coup de dés, l’effort de pédagogie nécessaire ne fait visiblement que commencer.

14/01/2008

Politisation

D’un coté, l'UMP affirme avec Patrick Devedjian qu' "Il faut politiser ces élections. Les électeurs doivent savoir que s'ils votent pour une liste de gauche, fût-ce pour un candidat très sympathique, ils s'exposent à une augmentation des impôts et à une mauvaise gestion"

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33811387@7-37,0.html

http://www.lesechos.fr/info/france/4669020.htm

de l’autre, Ségolène Royal se propose de relever le défi en appelant à un vote sanction contre un président "désinvolte", "exhibitionniste" et "qui vit comme un milliardaire".

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/01/14/01002-20080114ARTFIG00286-sarkozy-et-royala-nouveau-face-a-face.php

Il semble ne plus rester beaucoup d’espace pour la réflexion personnelle et le libre arbitre, l’essence même de la démocratie.

Mais cette tactique de campagne ne fait l'unanimité ni à gauche, ni à droite, laissant apparaître que ces deux appareils présentent un front moins monolithique que lors du scrutin présidentiel – entre autres pour Bertrand Delanoë ou Jean-Pierre Raffarin :

http://www.francesoir.fr/politique/2008/01/14/mairie-de-paris-les-ambitions-de-delanoe.html

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33862988@7-37,0.html

De plus, un sondage LH2 à paraître aujourd’hui dans Libération indique que les Français ne seraient pas sur la même ligne que les états-majors des deux partis régnant sur l’assemblée nationale : 79% d'entre eux voteront en fonction d'enjeux locaux et 72% estiment que le chef de l'Etat "ne devrait pas s'impliquer dans la campagne".

Tenterait-on une fois de plus de nous vendre la forme afin de mieux nous détourner du fond?

Les électeurs devraient le dernier mot. En principe.

Rassemblement...

De très nombreux Nogentais s'accordent sur le constat : nos concitoyens ont besoin de transparence, de démocratie participative, et sont convaincus de la nécessité de rassembler au delà des clivages politiques (qu’ils soient traditionnels ou locaux) pour garantir une gestion équilibrée et pérenne des affaires de notre ville.

Et les messages des candidats et candidates aux municipales s’en réclament tous peu ou prou.

Reste à savoir qui parmi eux sera le ou la plus à même de parvenir à s'approcher de ces objectifs, qui aura les qualités pour réunir une équipe soudée, compétente et efficace pour faire face aux attentes et aux défis que l'avenir nous réserve, qui saura être à l'écoute de tous les Nogentaises et Nogentais, tout au long de la mandature, afin de les servir et non de se servir.

Dans ce blog je noterai mes interrogations, mes réflexions et certitudes du moment sur cette question et d’autres, et poursuivrai volontiers la discussion avec qui voudra, au cas où de ces discussions jaillisse la lumière.

Les réponses les plus évidentes ne sont pas nécessairement les plus pertinentes.